Chorégraphie               Marius Petipa (1844)

Musique                       Riccardo Drigo

Danseurs                      Sofia Rosolini et Vincent Chaillet

La Esmeralda est un ballet en 2 actes et 5 tableaux. Il fut créé le 9 mars 1844 au Her Majesty’s Theater de Londres, avec Carlotta Grisi, Jules Perrot et A.L. Coulon.
Ce ballet, dont le livret s’inspire de Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, a été longtemps considéré comme l’un des plus purs modèles du ballet d’action de l’époque romantique. Il présente successivement la cour des miracles, une fête au chateau, la conduite au supplice de l’héroïne puis sa délivrance, avec de nombreuses scènes d’ensemble, et la part du lion réservée à la danseuse étoile.

Chorégraphie               Benjamin Millepied

Musique                       Philip Glass – Etude pour piano N° 20

Création                      Opéra National de Paris Palais Garnier le 3 février 2015 par Aurélie Dupond et Hervé Moreau

Danseurs                      Aurelia Bellet et Marc Moreau

Créé d’abord lors d’un gala caritatif le 12 janvier 2015, en hommage aux victimes des attentats du 7 janvier au siège de Charlie-Hebdo, ce duo fut ensuite interprété sur le plateau de télévision « Le grand échiquier » le 23 janvier 2015 avant d’être inscrit dans la soirée Paul/Rigal/Lock à l’Opéra de Paris.
Aurélie Dupont, actuellement directrice de la danse, a fait ses adieux à l’Opéra de Paris le 18 mai 2015, en dansant ce duo.

Chorégraphie              Lev Ivanov et Marius Petipa (1890)

Musique                        Piotr Illytch Tchaïkovski

Danseurs                      Natalia de Froberville et Davit Galstyan

Célèbre ballet féérique créé le 18 décembre 1892 à Saint-Petersbourg sur une chorégraphie de Lev Ivanov et un argument de Marius Petipa, cette oeuvre s’inspira de la version française d’Alexandre Dumas du conte d’Hhoffman.
Pour cadeau de Noël, Clara reçoit un casse-noisettes représentant un curieux petit bonhomme qu’elle préfère à tous ses autres jouets. Sauvé par Clara du péril où il s’était mis lors d’une bataille rangée entre les souris et les soldats de plombs, Casse-Noisette se transforme en prince charmant. Il invite l’enfant à Confiturembourg, le pays des friandises, où la fée Dragée organise un superbe divertissement. Le pas-de-deux présenté est celui du final de l’acte II.

Chorégraphie               d’après Marius Petipa (1969)

Musique                        Leon Minkus

Danseurs                     Ida Viikinkoski et Antonio Conforti

Inspiré du roman de Cervantès, le ballet même l’intrigue amoureuse de la jeune Kitri et du barbier Basile à l’épopée du Chevalier à la triste Figure. Au cours de la fête qui célèbre leur mariage, Kitri et Basile dansent ce pas de deux plein de virtuosité, devenu le cheval de bataille des étoiles classiques.

Chorégraphie               Benjamin Millepied (2013)

Musique                       Maurice Ravel

Danseurs                      Aurelia Bellet et Antonio Conforti

Avec « Daphnis et Chloé », – ballet virtuose et coloré – Benjamin Millepied a signé sa troisième création pour le ballet de l’Opéra de Paris sur le thème de l’amour et la séduction. Sur la totalité de la symphonie chorégraphique de Ravel, dessinant des lignes fluides et classiques, Il raconte le triomphe de l’amour entre deux bergers, malgré les tentations et les menaces.

Chorégraphie               Jean Coralli et Jules Perrot ( 1841 )

Musique                       Adolphe Adam

Danseurs                      Sofia Rosolini et Vincent Chaillet

Depuis sa création Giselle est considéré comme le sommet, l’apothéose sinon le symbole même du ballet romantique. Ce pas-de-deux est extrait du IIème acte : au œ de la forêt, les Willis, conduites par leur reine Myrtha, tentent d’entraîner Albrecht venu se recueillir sur la tombe de Giselle. La jeune fille, devenue Willi elle aussi apparaît, fantôme flottant qu’il veut saisir, mais qui sans cesse lui échappe. Condamné par les Willis à une danse folle et mortelle, Albrecht sera sauvé par l’amour de Giselle; danse désespérée qui, un instant les unit. Bientôt, les lueurs de l’aube contraignent les spectres à s’enfuir. Giselle, à son tour disparaît, laissant Albrecht à la vie.

Chorégraphie               d’après Marius Petipa (1858)

Musique                       Riccardo Drigo

Danseurs                      Natalia de Froberville et Davit Galstyan

Inspiré de très loin par le poème de Byron « Le Corsaire », le ballet met en scène le pirate Conrad et Medora, prisonnière du Pacha. Pour échapper à sa colère, tous deux s’enfuient sur un bateau qui fait naufrage, mais ils en sortiront vivants.

Chorégraphie               William Forsythe (1987)

Musique                       Thom Willems

Danseurs                      Ida Viikinkoski et Antonio Conforti

In the middle utilise les “techniques” de la peinture classique, comme la conception géométrique de l’espace et le clair obscur, mais propose cependant de penser l’espace différemment. Les corps ne sont là que pour le mouvement qui construit la ligne, le volume, puis l’espace tout entier. Il ne s’agit pas du tout d’une danse qui vise l’ expression de soi-même. Au contraire, les corps sont anonymes, ils sont ce qui sert le concept du mouvement et de l’espace, ils sont l’instrument de la représentation d’un concept : celui selon lequel c’est le mouvement qui constitue l’espace et qui critique la thèse de la peinture classique selon laquelle l’espace est premier sur les objets qu’il contient.