La carrière de Claude Schnitzler est à l’image de l’homme et du musicien : sur de solides bases musicales, elle se déploie avec intelligence et éclectisme.

Sa formation, d’emblée, donne le ton : né à Strasbourg, Claude Schnitzler fait au Conservatoire de cette ville de sérieuses études musicales (orgue, clavecin, direction d’orchestre et écriture). Il complète ensuite son cursus de chef d’orchestre au Mozarteum de Salzbourg, tout en donnant de nombreux récitals d’orgue en France et à l’étranger.
C’est à l’Opéra du Rhin, où il entre comme chef de chant, que Claude Schnitzler va trouver le berceau privilégié où épanouir son talent. Il a en effet la chance de participer à l’âge d’or d’une maison sur laquelle veille un tandem d’exception : Jean-Pierre Ponelle, qui y réalise certaines de ses plus belles mises en scène, et Alain Lombard à la direction musicale. Comme assistant de ce dernier, il travaille ensuite avec l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg. Après une collaboration régulière avec l’Opéra de Paris, il prend la direction de l’Orchestre de la Ville de Rennes et cumule cette fonction avec celle de chef permanent de l’Opéra du Rhin. Puis il est nommé à la tête de l’Orchestre de Bretagne, qu’il élève à un niveau musical remarquable.
Se produisant à la tête des principaux orchestres français dans le répertoire tant traditionnel que contemporain, il dirige aussi Siegfried et Le Crépuscule des dieux à l’Opéra de Marseille. Invité dans de nombreuses grandes maisons -Liceu de Barcelone, Fenice de Venise, la Monnaie à Bruxelles-, il collabore par ailleurs régulièrement avec l’Opéra de Leipzig. Il s’y voit bientôt confier le répertoire français (Carmen, Manon, Roméo et Juliette…), ainsi qu’un Lac des Cygnes à la tête de l’Orchestre du Gewandhaus. Il reçoit un accueil chaleureux à Vienne, où sa Fiancée vendue et sa Chauve-Souris données au Volksoper sont si favorablement appréciées que le Staatsoper le réclame à son tour pour Roméo et Juliette de Gounod, à l’occasion des débuts de Rolando Villazon. Salué par le public comme par la presse, qui parle d’un chef dans la lignée française de Pierre Monteux, il est immédiatement engagé pour la reprise de l’œuvre mais aussi, au fil des saisons, pour La Bohème, Les Contes d’Hoffmann, L’Elixir d’Amour, Manon, Madame Butterfly et Carmen. Il est l’invité régulier de l’Opéra de Cologne où il a dirigé notamment Attila, Samson et Dalila, Madame Butterfly, Tosca…
Claude Schnitzler cultive en parallèle un talent reconnu pour la musique légère, notamment française, dont il sert comme personne les partitions parfois si délicates. Il a consacré à ce répertoire un concert au Festival d’Edimbourg avec le Scottish Chamber Orchestra, qui a reçu les louanges de la critique internationale.
Parmi les engagements à venir on peut citer notamment Manon à Cologne ou Le Roi Carotte à Lille.

Elke Kottmair est née à Augsbourg. Elle a étudié à l’Université de musique de Würzburg avec le professeur Ingeborg Hallstein et à l’Université de musique et de théâtre de Rostock avec Heidrun Vetter. Elle a obtenu son diplôme de master class en 1999.
Des contrats d’opéra, d’opérette et de productions musicales lui ont valu de se produire à Augsburg, Baden, près de Vienne, Berlin, Francfort, Munich, Rostock, le Staatstheater Cottbus et l’Oper Halle.
De 2004 à 2016, la soprano faisait partie de l’ensemble soliste permanent de la Staatsoperette Dresden et a joué dans près de 50 jeux sur scène, entre autres, comme Hanna Glawari dans “The Merry Widow” (Lehár), l’électeur Marie dans “The Bird Trader” (Zeller), première femme dans “The Magic Flute” (Mozart), Micaela dans “Carmen” (Bizet), Kathinka dans “The Bartered Bride “(Smetana), boulangère / sœur aînée dans” Le conte du tsar Saltan “Rimsky-Korsakov), comtesse dans” Le carnaval à Rome “(Strauss), Donna Irene dans” Le voile de la reine “(Strauss), épouse d’Adami dans “Cagliostro in Vienna” (Strauss), Laura dans “The Beggar Student” (Millöcker), Dolly Levi dans “Hello, Dolly” (Herman), Kate dans “Kiss me, Kate” (Porter), Reno Sweeney dans “Tout est permis” “(Porter), Gitta dans” Pardon my English “(Gershwin), dans le rôle titre de l’opérette” La belle Hélène “(Offenbach),” Giuditta “(Lehár) et” La grande duchesse de Gerolstein “(Offenbach), ainsi que la Duchess de Florence dans la première européenne de “Much Ado about Love” (Weill) et d’Anna I et Anna II dans “The Seven Deadly Sins” (Weill).
Productions radiophoniques avec le WDR, le NDR, le MDR, le BR et Deutschlandradio Kultur et la collaboration avec des chefs d’orchestre tels que U.A. Hartmut Froschauer, Stefan Klingele, Howard Griffiths, Ernst Theis, Andreas Schüller, ainsi que divers enregistrements de CD représentent un autre domaine d’activité.Ses activités bien remplies (U.A. Philharmonie Essen, Philharmonie Cologne, Philharmonique de Hanovre, Gasteig Munich, Alte Oper Francfort, Brucknerhaus Linz,
Mozartfest Würzburg, Dresdner Musikfestspiele et Kurt Weill Festival Dessau) l’ont guidée à travers l’Europe, l’Asie et les États-Unis. Son immense spectre artistique fait également de grands succès dans les domaines de la chanson et du cabaret.
Actuellement, la soprano du Centre Léopold Mozart de l’Université d’Augsbourg, suit le cours de troisième cycle Master Education musicale / Pédagogie des concerts.
Elke Kottmair est la gagnante du concours national Gesang et du concours international Robert Stolz.
Elle est actuellement invitée à la Staatsoperette Dresden en tant que Josepha Vogelhuber dans “Im Weißen Rössl” (Benatzky).

José Montero est né à Madrid et a obtenu son diplôme en chant au Conservatorio Superior de Música de Madrid. Parallèlement, il a étudié avec une bourse à l’Université de musique de Munich avec le professeur D. Evangelatos. Il suivit des cours particuliers et des master classes avec Alfredo Kraus, James King, Ludwig Baumann, M. Olivero, M.L. Cioni, D. Chryst et Enedina Lloris.
José Montero a chanté en tant que soliste et autres à l’Opéra national de Bavière (L’amour pour les trois oranges, le château, Ubu Rex), à l’Opéra de Leipzig (Rodolfo à La Bohème), à ​​l’Opéra d’État de Hanovre (festival de 2001 à 2005), à l’Opéra de Wuppertal (Alfredo à La Traviata, Mcduff en Macbeth, le chanteur dans Der Rosenkavalier et autres). En Espagne, il a chanté à Madrid au Teatro Real (à côté de Plácido Domingo) et au Teatro de la Zarzuela (Miguel dans La soto del parral). José Montero est l’un des ténors espagnols les plus recherchés. Il chante régulièrement au Teatro Real Madrid, au Teatro de la Maestranza de Séville, à Palma de Mallorca, au Gran Teatro de Córdoba et au théâtre de Bilbao. Il est tout aussi à l’aise dans le domaine de l’opéra que dans celui de l’opérette et de la zarzuela. De nombreux récitals (par exemple, Winterreise de Schubert, Dichterliebe de Schumann) complètent son œuvre aux multiples facettes.